La maladie est une altération de l’état de santé, qui se manifeste par des signes généraux ou localisés, dus à des causes externes et internes. Voilà la définition répandue de la maladie dans notre civilisation occidentale.
En règle générale, on estime qu’on est malade à cause d’un virus, d’une bactérie, d’un accident, donc d’un agent extérieur à nous, et qui vient perturber l’équilibre de notre corps physique. La médecine traditionnelle commence également à prendre en compte les émotions et pensées comme facteurs de stress et de maladie. Qu’elles soient externes ou internes, les causes sont donc maintenant bien connues.
Mais alors, si on connaît les causes, est-il possible d’éviter d’être malade ? Qui est le véritable responsable de notre état de santé ? Les circonstances extérieures ? Le stress ? Le médecin qui prescrit les médicaments ? Et si notre santé dépendait de nous ? De ce que l’on fait, dit, ressent ?
J’entends déjà d’ici les cris d’indignation de certains : « Comment ? En quoi suis-je responsable d’un virus qui se promène ou de ma cheville qui se tord pour un rien ? »
Je vous rassure, votre réaction est normale et je l’ai moi-même eue pendant longtemps.
Maintenant, examinons de plus près ces 2 réflexions.
En quoi suis-je responsable du virus qui se promène ? Le virus est là, admettons celui de l’angine. C’est l’hiver, donc la situation est normale, c’est le genre de maladie qui apparaît tous les ans à la même époque. Vous allez avec votre conjoint dîner chez des amis qui, sans le savoir, couvent une angine. Et paf ! Trois jours plus tard, vous avez tous les symptômes ! Mais pas votre conjoint qui a pourtant été en contact avec vos amis tout autant que vous. Pourquoi ?
Certainement que votre système immunitaire était moins solide que celui de votre conjoint et que le virus a trouvé une faille pour y pénétrer. A votre avis, qui est responsable de votre système immunitaire ? Le hasard ? La génétique ? Votre médecin ? Mais non, c’est vous et vous uniquement. Si vous n’apportez pas à votre corps ce dont il a besoin pour être fort et immunisé, c’est votre responsabilité. Si vous vivez dans un environnement pollué qui vous affaiblit, c’’est votre responsabilité. Si vous ne faites rien pour avoir une énergie élevée qui va contrer le virus, c’est encore votre responsabilité… Alors oui, le virus est là et vous n’y pouvez rien, mais s’il vous infecte, c’est que vous n’avez pas fait tout ce qu’il fallait pour l’éviter.
Passons maintenant à la seconde réflexion : En quoi suis-je responsable de ma cheville qui se tord pour un rien ? J’imagine que votre 1ère réaction est de penser que vous avez une faiblesse à ce niveau-là. Oui, certainement. Mais une faiblesse due à quoi ? Un accident pendant votre enfance, suffisamment violent pour que votre cheville en garde des séquelles ? Un refus inconscient d’avancer dans la direction que votre vie prend ? Un manque de souplesse, physique mais surtout psychologique ? Si vous cherchez bien dans vos pensées, émotions, peurs, inconscientes ou non, voire dans votre arbre généalogique, vous trouverez certainement des réponses à vos questions. Et encore une fois : c’est vous qui êtes responsable de vos pensées, émotions, peurs etc.
C’est en vous interrogeant sur qui vous êtes, comment vous fonctionnez et pourquoi, que vous prendrez conscience que la maladie, comme tout ce qui vous arrive dans la vie, n’est pas dû au hasard mais dépend de vous.